Malgré la crise, le prix des logements à Rennes et dans sa périphérie n'a pas vraiment chuté entre 2011 et 2012. Il se maintient, voire augmente.

C’est la conclusion d’une étude dévoilée par le Crédit Foncier. Malgré la crise et les incertitudes économiques, les prix de l’immobilier à Rennes et dans sa métropole se maintiennent, voire augmentent. Seul signe de la crise : la baisse des volumes de transactions.

L’étude

Elle a été menée par le Crédit foncier et doit être dévoilée ce mercredi à Paris.

Premier enseignement, la Bretagne, depuis plusieurs années, reste une « région dynamique et attractive qui connaît une croissance démographique et économique soutenue. » Traduction : « Selon l’Insee, la population bretonne devrait croître d’ici 2040… Ces projections entraîneront des tensions sur le foncier et l’habitat, avec de fortes disparités selon les territoires mais avec une forte possibilité d’une croissance plus forte à l’est, sur les zones urbaines et les zones proches du littoral. »

Rennes et sa périphérie, qui doivent accueillir 6 000 nouveaux habitants par an, font partie des zones de tension.

Rennes continue à augmenter

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour ceux qui cherchent à acheter sur Rennes et inversement une bonne pour ceux qui cherchent à vendre. Globalement, dans le neuf, sur l’année 2012, le marché a été marqué par une baisse des ventes soit un recul de 28 % par rapport à 2011.

« Les prix sont restés presque stables sur l’ensemble du territoire, excepté Rennes où ils ont légèrement progressé », note l’étude. « Les grandes agglomérations et particulièrement les centres-villes conservent un marché actif avec des prix maintenus, voire en progression. » Quant au marché de l’ancien, « il reste également bien orienté avec globalement une augmentation des valeurs ».

Tous les quartiers ne sont pas à la même enseigne

Sur Rennes, et ce n’est pas une surprise, les quartiers du Thabor, Sévigné, Duchesse-Anne, rue de Fougères dans sa partie la plus proche du centre-ville, centre historique sont les plus prisés. Le fameux triangle d’or. C’est là que les prix sont les plus élevés. « D’autres secteurs ont paru attractifs ces dernières années, notamment au nord-est (Jeanne d’Arc) ou au sud (Sainte-Thérèse, Sacrés-Coeurs…). Mais également dans des quartiers naguère dépréciés, notamment grâce à la présence du métro. »

En périphérie, Cesson et Saint-Grégoire (au revenu moyen le plus haut de Bretagne) restent des communes très attractives. Et qui dit attractivité dit en général maintien, voire hausse des prix.

D’importants programmes de logements

Pour faire face à l’accroissement de la population et à l’évolution de la ville, les décideurs ont entrepris d’importants programmes immobiliers au travers d’opérations d’urbanisme dont les Zones d’aménagement concerté (Zac). Certaines viennent de se terminer et d’autres sont en cours de réalisations ou sont à peine commencées, à Beauregard, Alma Fréville, à la Courrouze, Saint-Hélier… Dans les couronnes, nombre d’opérations sont en cours, de tailles très variées, parfois très ambitieuses comme à Chantepie, Vezin-le-Coquet, Chavagne… D’autres viennent à peine de sortir de terre dont Via Silva à l’est de Rennes (40 000 habitants d’ici 2040), Chardonnet/Plaine de Baud (2 200 logements).

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