Les prix ont beau baisser, les taux des prêts être au plus bas, en Bretagne le marché immobilier est au point mort. En cause, la crise et le chômage.
Des volumes globalement en hausse et des prix de vente à la baisse. C’est, en gros, le résumé d’un an de transactions pour les maisons et appartements anciens à fin juin, enregistrées par les notaires bretons. Les professionnels notent « le déficit de confiance » des acheteurs. Ils évoquent « la crise économique et la montée du chômage qui angoissent les futurs acquéreurs ».
Rien n’y fait, constate ce dernier baromètre de l’immobilier breton : « Malgré des baisses de prix, des taux d’intérêt au plus bas, des mesures fiscales visant à relancer les ventes sur le marché secondaire… l’activité tourne au ralenti. »
Le littoral moins touché
Résultat ? à part pour les appartements dans les Côtes-d’Armor, en un an, tous les prix de vente de l’ancien ont baissé, notamment dans le Finistère.
Dans les Côtes-d’Armor, malgré les prix les plus bas de la région, les notaires ne notent pas de reprise significative du volume des ventes. Et sur la côte, le marché de la résidence secondaire est en berne. À noter une reprise sensible du prix des terrains.
Dans le Finistère, à part sur le littoral sud, tous les prix sont en forte baisse. À Brest, qui concentre la moitié des ventes du département, aucun quartier n’est épargné par cette tendance, même si le nombre de ventes de logements anciens est en hausse.
Dans le Morbihan, les notaires notent des évolutions positives sur les ventes dans les bassins d’Auray, de Pontivy et de Questembert. Et globalement, le marché se porte mieux dans l’agglomération vannetaise que dans celle de Lorient.
En Ille-et-Vilaine, après des baisses de prix en 2013, les notaires enregistrent une légère reprise du nombre de ventes dans l’ancien.