En 2017, Saint-Brieuc a connu un beau volume de transactions immobilières dans la continuité de l’année précédente.
Beaucoup d’acquéreurs avec de vrais projets se sont intéressés à Saint-Brieuc en 2017. « Pour la plupart, il s’agit de primo-accédants qui profitent du prêt à taux zéro, explique Sylvain Cresteaux, directeur de l’agence Guy Hoquet l’Immobilier à Saint-Brieuc. Ils trouvent leur bonheur grâce à une offre importante de petites maisons de ville, entre 80 000et 110 000 €, dans les quartiers périphériques comme la Ville-Héllio, Saint-Yves ou Robien. » Si ce sont des acquisitions qui impliquent des travaux de réhabilitation de 50 000à 60 000 €, Sylvain Cresteaux note qu’une fois ces derniers réalisés, « ce sont des biens qui restent à des prix très raisonnables ».
L’agent immobilier indique que Saint-Brieuc a connu « un beau volume de transactions, ce qui était aussi le cas l’année dernière. Les mois de juin, juillet et août ont été exceptionnels. Du jamais vu depuis quinze ans. » Selon lui, c’est en raison « de biens au juste prix avec des vendeurs devenus raisonnables et des banques qui suivent. » Il note également le retour d’une clientèle d’investisseurs. « Un T1 peut s’acheter 35 000€ et être loué 300€, ce qui assure une bonne rentabilité. Le marché de la location marche très bien, nous n’avons pas de vide. Nous avons d’ailleurs fait une très bonne saison étudiante cette année. »
Plus anecdotique, l’agence a reçu plusieurs demandes, ces derniers mois, pour des garages dans le quartier de Robien. Sans doute en raison du stationnement devenu payant. Le quartier reste toutefois très demandé mais « l’offre y est décalée par rapport au budget moyen. » Les quartiers Saint-Michel et Notre-Dame ont également toujours autant la cote malgré des maisons qui s’y vendent plus cher qu’ailleurs, à partir de 200 000€. En centre-ville, l’offre concerne majoritairement des appartements, « en synergie avec la demande, ce que l’on n’avait pas connu depuis longtemps ».
La première couronne de l’agglomération attire également beaucoup, Langueux, Plérin et Trégueux en tête. « Les prix y sont plus élevés qu’à Saint-Brieuc, de l’ordre de 30 % en moyenne », souligne Sylvain Cresteaux.