2017 est une bonne année pour l’ancien sur Laval et les villes environnantes. Les prix restent stables, malgré le manque d’offres dans certains secteurs.
Le marché de l’ancien continue de reprendre des couleurs en cette année 2017. « Nous avons très bien travaillé de janvier à juillet, confie Eric Pons de l’agence Avenir Immobilier à Laval. La demande est soutenue sur Laval. Nous manquons même de produits. La maison de ville et l’appartement très bien situé avec peu de charges sont très recherchés. » Emmanuel Martin (Étude immobilière à Laval et Meslay) confirme : « Il y a une bonne dynamique sur Laval Agglomération. Les grosses entreprises tournent bien, embauchent, ce qui alimente le marché de la vente et de la location. Nous manquons même de mandats pour des pavillons entre 200 000et 250 000 € et pour des produits d’investissement style appartement T1-T2. »
Mais qui dit bien en vente à Laval, ne dit pas vente aisée. « Dans un immeuble des années 70, où les charges sont très importantes, la vente d’un appartement est plus difficile », explique Eric Pons. Il faut alors toute la compétence des professionnels de l’immobilier auprès des vendeurs pour que la transaction ait lieu. « Aujourd’hui, c’est beaucoup plus facile de faire comprendre au client l’importance de mettre son bien à la vente au juste prix. Trois mois est redevenu le temps moyen pour vendre un bien. »
La première couronne lavalloise est aussi très recherchée. Changé est très demandé, devant Saint-Berthevin, L’Huisserie, Bonchamp et Louverné. « À l’extérieur de l’agglomération lavalloise, jusqu’à Entrammes et Martigné, la demande est équilibrée mais seulement sur les produits à moins de 170 000€ », analyse Eric Pons.
Et les prix dans tout ça ? « On constate une stagnation des prix mais on a quand même un peu peur d’une augmentation sur certains biens très recherchés », confie Emmanuel Martin. Même son de cloche pour Eric Pons : « Laval est un bon marché mais les prix non pas augmentés pour autant. »
Et l’avenir ? Emmanuel Martin est confiant : « Les taux d’intérêt très faibles boostent toujours les ventes. Avec le gel des taux du livret A et l’imposition à 30 % du PEL, les gens vont se retourner sur les produits immobiliers pour placer leur argent. »