Une fois le bail signé, la coloc', c'est une belle aventure... à condition de respecter certaines règles de savoir vivre.

Qui vit avec qui ?

Plus on est de fous, plus on rit… « Et plus il peut y avoir de problèmes », complète Thomas Villeneuve, président fondateur de Weroom, plate-forme Internet spécialisée dans l’habitat à plusieurs. La colocation la plus répandue réunit deux à trois personnes, majoritairement jeunes, vivant en moyenne neuf mois ensemble, soit une année scolaire. « Pour celui qui quitte le cocon familial, l’idéal est d’emménager avec une connaissance ou quelqu’un de la même école. C’est plus rassurant pour lui et ses parents. »

Qui fait quoi ?

Règle de base : c’est au nouvel arrivant de s’adapter à ceux qui occupent déjà le logement, pas l’inverse ! Partager le même toit implique un minimum d’organisation qu’un règlement intérieur signé par tous peut harmoniser. De même, l’élaboration d’un planning assure un roulement dans les corvées (ménage, courses…). On peut aussi y noter les activités de chacun (visite d’un proche, séance de sport, partiels…). Enfin, il est judicieux de désigner un représentant, ce qui facilitera le dialogue avec le bailleur.

Et question argent ?

Pour les dépenses communes (nourriture, factures, produits d’entretien…), il est fréquent d’instaurer une caisse collective, réelle ou virtuelle. Il peut s’agir d’un compte commun alimenté par chacun tous les mois, avec une carte de paiement pour deux (ou plus). La plupart des banques proposent cette alternative. Il y a aussi le porte-monnaie électronique, sur leetchi.com par exemple. « Chaque colocataire verse la même somme et le total est viré sur le compte du préposé aux courses », explique Zayyad Mohamed, l’un des responsables du site qui prélève une commission (4 %) sur chaque virement…

Pour le suivi des dépenses, un historique en ligne est une bonne option. Ici, pas de circulation d’argent : dès qu’un achat est effectué par l’un des colocataires, tous les autres deviennent débiteurs. À charge pour eux de faire le prochain achat pour rééquilibrer les comptes. « Le but est que tout le monde soit proche de zéro », précise Grégoire Compagnon, de Ze-Coloc.fr. Ce site permet aussi à chacun des colocataires de contribuer à une liste de courses collaborative. Ce qui facilitera la tâche de celui qui poussera le chariot !

Les copains-copines, oui mais…

Votre moitié passe quelques jours chez vous ? A priori, pas de problème… À condition que vos colocataires n’en soient pas pénalisés, notamment pour l’usage des parties communes (salle d’eau, cuisine…). Car une petite visite qui s’éternise peut vite s’assimiler à une vraie installation. « À partir de quatre ou cinq nuits par semaine, ça peut devenir un(e) colocataire de plus », prévient Thomas Villeneuve. En conséquence, le loyer pourra être recalculé en incluant une part supplémentaire. D’une manière générale, il est primordial de prévenir son (ses) colocataire(s) de la visite d’un tiers, même pour une soirée.

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