Déçu ne pas avoir reçu de chèque énergie ? Un panel d'aides financières existe. Petite liste non exhaustive.
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
Le CITE permet de déduire de l’impôt sur le revenu une partie des dépenses éligibles (montant plafonné) pour certains travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. « Si le crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt dû ou si vous êtes non-imposable, l’excédent est remboursé », précise l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Le taux est de 15 % – jusqu’au 30 juin 2018 pour le remplacement de fenêtres en simples vitrages et l’acquisition d’une chaudière fioul – ou 30 % selon les travaux.
L’éco-prêt à taux zéro
Il s’agit d’un prêt à taux d’intérêt nul et accessible sans condition de ressources. « Depuis le 1er juillet 2016, un éco-prêt à taux zéro complémentaire peut être demandé au cours des trois années qui suivent l’émission du premier éco-prêt, si ce dernier a été clos. Les deux éco-prêts ne doivent pas excéder 30 000 € », rappelle l’Ademe.
La TVA à taux réduit
Le taux de TVA appliqué aux travaux de rénovation est généralement de 10 %. Cependant, pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique, ce taux est réduit à 5,5 %. « C’est aussi le cas pour certaines chaudières. La TVA à 5,5 % est directement appliquée par l’entreprise sur la facture des travaux », explique l’Ademe.
L’Agence nationale de l’habitat
L’Anah accorde des aides financières pour travaux sous conditions à des propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés en difficulté. Le dispositif « Habiter Mieux sérénité » concilie un accompagnement et une aide financière pour réaliser des travaux capables d’apporter un gain énergétique d’au moins 25 %. « Ce gain vous fait bénéficier de la prime Habiter Mieux pouvant aller jusqu’à 2 000 € », informe l’Ademe.