Simple aubaine ou aide indispensable, le PASS FONCIER permet à deux familles de construire leur chez soi. Rencontre avec les futurs propriétaires.
Dispositif destiné à faciliter l’accession à la propriété pour les primo-accédants aux revenus modestes, le PASS FONCIER entame sa seconde année d’application sur Auray. Adopté fin 2009, trois dossiers ont été soumis au conseil municipal l’année dernière. Des trois, deux ont abouti, le troisième demandeur ayant finalement opté pour un autre mode de financement.
Pacsés, deux enfants…et bientôt chez soi
Depuis le début du chantier en mars, Benoît vient tous les jours suivre l’avancement de sa maison. Avec sa compagne, Céline, et leurs deux enfants de quatre et un an, ils ont choisi Auray pour poser leurs valises. « Nous sommes arrivés en 2008. Je travaille à Vannes et ma femme à Carnac, Auray était donc idéalement située. Nous avons alors cherché à nous installer près de la gare car je prends le train pour me rendre au travail. »
Devenir propriétaire ? Cela fait cinq ans que ce couple y pense, mais pas toujours facile de se stabiliser. « On a pas mal bougé et enchaîné les locations. On s’est toujours dit que le jour où l’on se fixerait, on achèterait. »
Pour une question de budget et de goût ils ont préféré faire construire. « Dans l’existant on ne trouvait pas notre bonheur. Or, nous voulions rester en ville. Lorsque nous avons appris qu’il restait un lotissement avec quelques terrains, nous avons opté pour construire une maison à notre goût, adaptée à nos besoins. »
Le prêt PASS FONCIER, c’est le professionnel de la construction qui leur en a parlé. « C’était prévu mais pas encore officiel. Nous avons déposé notre permis de construire et en cours de route nous avons eu la confirmation. » Une aubaine pour ce couple de trentenaires. « Cela nous a permis de prévoir une chambre supplémentaire et d’utiliser du béton cellulaire. Nous avons gagné en superficie et en qualité des matériaux. »
Seul bémol : la promiscuité avec les voisins. « Vue la taille des terrains, qui devait être inférieure à 500 m², c’est logique finalement. Mais ça fait quand même drôle. » Un léger bémol qui ne vient pas pour autant troubler la hâte du jeune couple, qui d’ici décembre devrait être « enfin chez soi ».