À chaque vente de bien immobilier dans le département (terrains, immeubles, maisons, appartements...) des « droits de mutation », payés par l'acheteur, sont reversés au département. Ces droits ont atteint « des niveaux jamais égalés » en 2016, en générant 17 millions d'euros de recettes supplémentaires par rapport à 2015.
Cette belle dynamique est liée à l’attractivité du département, sa forte démographie, des taux d’intérêt historiquement bas et une embellie économique qui profite à l’Ille-et-Vilaine. La majorité en a tenu compte dans l’élaboration de son budget primitif, en estimant que ces droits allaient continuer à augmenter cette année. Ce dont doute Louis Hubert, conseiller LR de Châteaugiron : « Cette recette est par nature volatile, elle est liée aux taux d’intérêt, certes très bas, mais qui remontent, s’inquiète-t-il. Obtenir 144 millions de droits de mutation cette année serait vraiment un exploit ! »
Le président Chenut répond avec « deux indicateurs positifs » sur lesquels se sont appuyés ses services pour établir des simulations de recettes : « Les mises en chantier de logements neufs ont progressé de plus de 27 % en un an, avec 2 956 logements en chantier en novembre, tout comme les permis de construire délivrés, qui ont augmenté de 42 %. Nos propositions sont raisonnables. »