L'organisation syndicale des professionnels de l'immobilier Fnaim, le réseau d'agences Orpi et le courtier en prêts immobiliers Cafpi ont publié leurs chiffres des trois derniers mois.
Les prix dans l’immobilier ancien ont poursuivi leur repli en France au deuxième trimestre 2013, avec une baisse sur un an de 3,6 % qui, ajoutée à des taux de crédits historiquement bas, crée un « environnement exceptionnel », mais l’attentisme prime encore, selon trois professionnels du secteur.
« Cette conjonction d’éléments favorables est rare et crée un environnement exceptionnel pour accéder à la propriété ou procéder à un investissement locatif« , ont estimé l’organisation syndicale des professionnels de l’immobilier Fnaim, le réseau d’agences Orpi et le courtier en prêts immobiliers Cafpi, en publiant leurs chiffres des trois derniers mois.
Toutefois les particuliers sont encore réticents, car si 46 % des Français jugent les conditions réunies pour passer à l’achat, une proportion conséquente, 38 % estiment encore que « le moment n’est pas opportun », notent les trois professionnels, citant une enquête Ifop.
Et la frilosité des vendeurs est encore plus grande, puisque plus de six sur dix (62 %) pensent que les conditions pour finaliser une transaction ne sont pas réunies, ce qui bride le marché.
Selon les trois professionnels, les transactions devraient diminuer de 10,2 % en 2013, après avoir déjà reculé de 12,2 % l’an dernier.
L’attentisme des candidats acquéreurs s’explique, selon ces sources, par les conditions d’emprunt fixées par les banques : ils ne sont que 28 % à les juger « satisfaisantes », alors que près des trois quarts (72 %) les trouvent encore « difficiles ». Toutefois pour la Fnaim, Orpi et Cafpi, « l’inversion de tendance est désormais globalement actée » puisque 58 % des Français pensent que « le moment est propice pour réaliser une bonne affaire immobilière » alors qu’ils n’étaient encore que 42 % en octobre 2012.
Pour ces trois professionnels du secteur, il ne manque désormais que la « confiance », et celle-ci doit être impulsée par le gouvernement au moyen de « mesures réellement incitatives, prises dans le cadre d’une politique lisible et stable ».