Les investisseurs étrangers et notamment les Britanniques désertent le marché du foncier rural.

Malgré l’appétit des Chinois pour le vignoble français, les investisseurs étrangers et notamment les Britanniques désertent le marché du foncier rural, selon une note de conjoncture de la division AgriFrance de BNP-Paribas.

En 2011, 6 000 hectares sont passés aux mains d’étrangers. Cela représente seulement 1,1 % des surfaces cédées et 1 600 transactions sur les 218 000 opérations réalisées sur l’année.

« Depuis 2004 et d’après les Safer (Sociétés d’aménagement foncier), les investisseurs étrangers ont déserté le marché, avec un nombre d’acquisitions divisé par plus de six », rapporte la banque.

La crise a affecté le moral des Britanniques, pourtant friands de résidences secondaires dans le sud de la France et ils ne représentent plus que 50 % des acquéreurs étrangers, contre 70 % en 2004. Les ressortissants du Benelux représentent l’autre grosse part des investisseurs étrangers (32 %).

Les vignobles sont aujourd’hui le secteur qui intéresse le plus les étrangers et notamment les Chinois depuis une dizaine d’années, selon l’étude.

En 2011, le marché du foncier rural français a progressé avec 9 000 transactions supplémentaires. Le volume des transactions a représenté 17,1 milliards d’euros, contre 15,3 milliards en 2010.

« Les acquisitions à destination non agricoles (maison de campagne, espace résidentiel et de loisirs, urbanisation) représentent 70 % du marché », selon l’étude.

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