Les prix des logements anciens en France ont augmenté légèrement (+ 1,3 %) sur un an au premier trimestre, tirés par la hausse continue en Ile-de-France (+ 5,4 %) alors qu'une décrue s'amorce en province, selon l'indice Notaires-Insee publié aujourd'hui.

Par rapport au quatrième trimestre 2011, une baisse moyenne des prix des logements anciens de 0,7 % est enregistrée, avec un repli plus fort pour les maisons (- 1,0 %) que pour les appartements (- 0,3 %).
Sans surprise, l’augmentation des prix sur un an à Paris est beaucoup plus forte (+ 7,0 %) que la moyenne nationale. Sur un an, les prix en province sont en baisse de 0,5 %, même si ceux des appartements sont en hausse de 1,4 %.

Pour autant, la capitale, après les records historiques de l’an passé, amorce elle aussi un repli de – 1,1 % au premier trimestre 2012, par rapport aux trois derniers mois de 2011, ont indiqué les notaires parisiens.

A Paris, les ventes de logements anciens du premier trimestre ont été dopées (+ 25 %) par les réformes fiscales, notamment l’alourdissement des plus-values sur les logements locatifs et les résidences secondaires, qui ont provoqué un afflux des transactions, conclues fin 2011. Mais après un mois de janvier exceptionnel, le nombre des ventes est reparti ensuite à la baisse, soulignent les notaires.

« L’accès au crédit immobilier semble moins facile même si les taux d’intérêt ont récemment légèrement baissé et la situation de beaucoup de ménages (revenus, emploi) demeure préoccupante et pèse sur la confiance », expliquent les notaires dans leur note de conjoncture immobilière.

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