En 2025, le marché immobilier présente des spécificités à prendre en compte pour éviter les faux pas. Découvrez les erreurs les plus courantes à éviter et les conseils pour les contourner à travers l’expérience d’Alexia et Marc.

Un vendredi grisonnant de janvier : c’est le jour de la signature définitive d’une charmante maison pour un jeune couple d’ingénieurs trentenaires, de retour à Rennes après quelques années de travail en région parisienne.

J’ai pu ressentir toute l’émotion chez Alexia et Marc, primo-accédants, lors de la remise des clés, avec l’aboutissement de leur projet, sourires aux lèvres et les yeux humides. Pendant les visites et lors du processus de vente, j’avais pu aussi noter toutes ces interrogations auxquelles ils faisaient face, pour cette étape marquante dans leur vie de couple : un parcours semé d’embuches qu’ils ont su éviter parfaitement. 

  

 

1) Ne pas bien évaluer son budget

 

L’une des premières erreurs consiste à surestimer sa capacité d’achat. Avant de visiter des biens, il est donc essentiel de consulter un courtier ou un conseiller bancaire pour connaître précisément votre capacité d’emprunt. 

N’oubliez pas de prévoir un budget pour les frais annexes, tels que les droits de mutation (« frais de notaire »), les éventuels travaux, et les charges de copropriété le cas échéant. 

Alexia et Marc savaient exactement où ils allaient financièrement lorsqu’ils ont démarré leurs visites : c’est aussi un gain de temps et d’efficacité lorsqu’il faut se positionner sur un bien qui vous plait.

 

 

2) Se précipiter sur un coup de cœur

 

Les primo-accédants tombent souvent sous le charme d’un bien sans en analyser objectivement les avantages et les inconvénients.
Avant de signer un compromis, posez-vous les bonnes questions : le quartier est-il bien desservi ? Le bien correspond-il à vos besoins à long terme ? Quelles sont les perspectives de revente ou de location ? 

Prenez le temps de comparer plusieurs biens pour faire un choix éclairé. Pour Alexia et Marc, c’était le coup de cœur dès leur première visite ! Cependant, ils ne sont pas précipités et ont fait d’autres visites pour comparer.
Au final, ils sont restés sur leur premier avis. Avec un avis éclairé, ils en étaient sûrs : c’était celle-là et elle cochait toutes les cases !

 

3) Sous-estimer les travaux à réaliser

 

 

Acheter un bien nécessitant des travaux de rénovations peut sembler une bonne affaire, mais attention aux mauvaises surprises. Les travaux, surtout liés à la rénovation énergétique, peuvent représenter un coût important. Il est donc crucial de faire appel à des professionnels pour établir des devis précis avant de vous engager. 

N’oubliez pas aussi de vous renseigner sur les aides à la rénovation dont vous pourriez bénéficier ! Le simulateur gouvernemental Mes Aides Réno vous sera très utile dans ce cas.

Pour Alexia et Marc, la maison vient d’être rénovée, ils peuvent poser leurs valises directement !

 

 

4) Oublier de négocier

 

Négocier n’est pas aisé pour tout le monde et beaucoup hésitent à le faire, pensant que le prix est ferme. Pourtant, en 2025, avec un marché encore délicat, les vendeurs sont souvent ouverts à des discussions. Renseignez-vous sur les prix pratiqués dans le quartier et n’hésitez pas à faire une offre raisonnable en vous appuyant sur des données concrètes.

 

 

5) Négliger l’importance de l’emplacement

 

Si se sentir bien dans la maison ou l’appartement lors de votre visite est évidemment important, l’emplacement l’est encore plus. Les primo-accédants peuvent être tentés par des logements à prix attractifs, mais situés dans des zones peu recherchées. Pensez à l’accessibilité, aux commerces, aux écoles, et à la qualité de vie du quartier. Un bon emplacement est aussi un gage de sécurité pour votre investissement. À noter que certains quartiers sont parfois des zones « en devenir » : renseignez-vous auprès de la mairie sur les évolutions du quartier à venir avant de vous lancer.

 

 

6) Ne pas anticiper l’avenir

 

Alexia et Marc n’ont pas encore d’enfant, mais la maison qu’ils ont achetée, avec ses 3 chambres et sa proximité avec les école et collège, leur permettra d’en accueillir aisément deux s’ils le souhaitent.
Avec des formats de logements de 70 à 100 m² pour les jeunes familles, l’arrivée d’un 2ᵉ ou 3ᵉ enfant marque souvent le début d’une seconde étape de leur vie de propriétaires, avec la recherche d’un bien plus grand, plus confortable ou d’un plus grand jardin.
En effet, les besoins évoluent avec le temps, le budget peut augmenter selon les situations professionnelles qui peuvent, elles aussi, évoluer avec d’éventuelles mutations.
En tant que conseiller immobilier, je constate par ailleurs que les durées de détention d’un bien immobilier en zone urbaine sont généralement inférieures à 10 ans, les évolutions de vie étant relativement rapides, alors qu’en zone rurale, les durées de détention sont généralement plus longues.

  

Acheter son premier bien immobilier est un projet passionnant, mais il nécessite préparation et réflexion. En évitant ces erreurs courantes, comme Alexia et Marc, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir cette étape importante de votre vie. Et surtout, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels pour sécuriser votre démarche.

Nos biens immobiliers à vendre ou à louer

Donnez votre avis et commentez cet article