Passer d’un appartement à une maison avec jardin, ou inversement, réduire la surface et revenir en appartement en centre-ville, car les enfants ont quitté le nid ; changer de région à l’occasion d’une mutation ou d’un départ en retraite ; trouver un logement plus grand, parce que la famille s’agrandit… Les raisons de vendre un bien immobilier sont nombreuses et suivent souvent les aléas de la vie, y compris les événements moins joyeux comme les séparations et les décès.
Aujourd'hui, découvrez la cinquième et dernière erreur à éviter lorsque vous vendez !

Les diagnostics règlementaires

Ne les oubliez pas : amiante, plomb, électricité, gaz, mesurage carrez, performance énergétique (DPE), termites, état des risques et pollution ; en fonction de la nature de votre bien (appartement ou maison), de son année de construction, et de sa localisation, en tant que vendeur, vous pouvez avoir jusqu’à 8 diagnostics obligatoires à réaliser !

Je constate souvent que dans les ventes de particulier à particulier, les diagnostics ne sont pas à jour, voire inexistants dans certains cas.

Cela n’arrive pas avec les ventes par agences, car c’est une des premières choses que l’on regarde en tant que professionnels de l’immobilier. Par exemple, nous devons impérativement faire mentionner les notes du DPE dans l’annonce.

D’ailleurs, aujourd’hui, certains diagnostics peuvent avoir un impact direct sur le prix de vente de votre bien et sur son attractivité dans une annonce ! Une tendance qui s’est amplifiée après la période COVID : la performance énergétique d’un bien fait aujourd’hui partie des tout premiers critères de recherche immobilière, derrière le prix et l’emplacement. Le DPE est celui qui va mesurer la performance énergétique de votre logement. La forte hausse des coûts de l’énergie ces dernières années a amené les acquéreurs à être vigilants sur ce sujet.

Prenons un exemple concret : vous vendez votre maison de 130 m², 4 chambres, avec 500 m² de terrain, bien orientée au sud. Au bout de la rue, un voisin vend une maison aux caractéristiques identiques, réalisée par le même constructeur que la vôtre. Il a mis sa maison en vente à 300 000 €. Vous pensez que la vôtre vaut plus cher car votre déco est plus jolie que la sienne (on en revient à l’erreur de l’émotion mentionnée plus haut). Vous pensez la vendre au moins 330 000 €.  Sauf que votre maison possède un DPE (diagnostic de performance énergétique) en E, avec un diagnostic électrique mentionnant de nombreuses anomalies, tandis que votre voisin a un DPE en C et aucune anomalie électrique, car il a fait des travaux en prévision de la vente. À votre avis, qui va vendre sa maison en 1ᵉʳ ?

L’erreur que peuvent faire certains particuliers : mettre en vente sans ces diagnostics. Vous pouvez trouver un acquéreur, mais vous devrez fournir les diagnostics pour le compromis de vente obligatoirement, le notaire vous les demandera. Qu’en sera-t-il si votre acquéreur découvre des anomalies au dernier moment, avant de signer le compromis ? Personne n’aime les mauvaises surprises et il pourra donc renégocier le prix de vente, voire pire, renoncer complètement à la vente.

Mon conseil : entourez-vous des bonnes personnes dès le départ. L’agence que vous aurez sélectionnée pour la mise en vente de votre logement a sûrement un diagnostiqueur de confiance à vous recommander !

 

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