Passer d’un appartement à une maison avec jardin, ou inversement, réduire la surface et revenir en appartement en centre-ville, car les enfants ont quitté le nid ; changer de région à l’occasion d’une mutation ou d’un départ en retraite ; trouver un logement plus grand, parce que la famille s’agrandit… Les raisons de vendre un bien immobilier sont nombreuses et suivent souvent les aléas de la vie, y compris les événements moins joyeux comme les séparations et les décès.
Aujourd'hui, découvrez la deuxième erreur à éviter et revenez dimanche prochain pour le piège suivant !

Le prix d’ancrage 

Avant de faire venir un professionnel, vous avez forcément envie de vous faire votre propre idée. Alors, vous regardez les sites d’estimations en ligne ou les prix des dernières ventes sur la commune ou dans le quartier (données accessibles via impots.gouv ou dvf.etalab.gouv.fr) ou encore les sites d’annonces en ligne, comme ouestfrance-immo.com.

L’exercice est plutôt intéressant, mais soyez vigilant à ne pas regarder uniquement ce qui vous arrange !

Dans le même genre, Michel, votre meilleur ami, vous a dit que votre maison valait au moins 380 000 € parce qu’il connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui… bref, vous avez compris.

Et oui, on a tendance à voir ce qui valorise au maximum notre bien : les ventes avec les prix au m² les plus élevés, les annonces les plus chères sur des biens similaires, les avis des proches…. C’est humain de vouloir le meilleur pour soi-même.
Cela devient alors votre prix d’ancrage : c’est le premier prix que vous lisez/entendez et il vous convient bien…

Pourquoi aller se faire du mal à regarder des prix trop bas, et puis « les autres annonces, elles sont moins bien que la mienne » !  Le piège se referme alors : lorsque la réalité du marché se présente, vous avez l’impression de « brader » votre bien lorsqu’il faut revoir le prix de vente à la baisse. Or, vous n’avez fait que l’ajuster à son marché.

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