La côte tire les prix vers le haut. Les ventes de maisons et d'appartements ont été exceptionnelles chez les notaires. À tel point que l'offre se raréfie. Une situation qui s'explique en grande partie par des taux d'intérêt bas.

Les prix de l’immobilier ont globalement augmenté dans les Côtes-d’Armor. C’est ce qui ressort du dernier baromètre des notaires bretons. Une hausse notable sur le littoral alors que les prix baissent légèrement au sud de Lannion. 25 communes trégorroises font partie du Top 100 des Côtes-d’Armor.

©Infographie PUBLIHEBDOS 22

Le littoral

Le marché immobilier sur le littoral reste largement dopé par les retraités ou futurs retraités (65 % des acquéreurs ont plus de 50 ans), relève le baromètre. Ils privilégient les maisons, qui demeurent le cœur de l’offre. Les appartements, quant à eux, attirent plus une clientèle de cadres, à la recherche d’un pied à terre, ou d’investisseurs souhaitant faire de la location saisonnière.

En 2019, le nombre de ventes a, à nouveau, progressé par rapport à 2018. La demande est soutenue, sur certaines stations, les notaires constatent un déficit d’offres. Pour autant, malgré la pression de la demande les prix ne flambent pas. Pour les maisons, ils sont même sensiblement équivalents à ceux de 2009. Pour les appartements anciens, les prix demeurent inférieurs à ceux pratiqués il y a 10 ans.


Les maisons anciennes représentent la plus grande part du marché de l’immobilier. Malgré tout, l’offre se restreint.

En zone rurale

L’activité a été soutenue tout au long de l’année. Les ventes d’appartements se concentrent dans les villes de Lannion, Guingamp, Dinan ou Lamballe. Comme en 2018, les notaires ont constaté que les plus de 60 ans sont actifs sur ce marché et acquièrent essentiellement de grands logements, bien situés, dans le projet d’y résider à terme. Le reste du marché est animé par des investisseurs locaux ou de jeunes ménages qui réalisent leur premier achat.

Dans les zones rurales, les ventes portent essentiellement sur des maisons. La faiblesse des taux a dopé le marché et de nombreux jeunes ménages ont décidé d’accéder à la propriété. En priorité, il s’agit de biens à proximité des services, commerces, écoles… Dans ces secteurs, les prix sont davantage accessibles.

 

Le neuf au ralenti

2019 est synonyme de l’année du ralentissement côté achats de terrains, appartements et maisons. Sur le littoral, comme en 2018, ce sont essentiellement des retraités qui ont trouvé leur bonheur. Effectivement, ils sont à la recherche de logements confortables pour y résider toute l’année.

Du côté des terrains à bâtir, les ventes ont diminué par rapport à 2018 (-22 %), alors que les prix sont restés stables. Deux raisons pour expliquer ce ralentissement :

  • Le retour à l’ancien, qui bénéficie d’une offre large et correspond plus facilement aux attentes des jeunes ménages, notamment par l’emplacement.
  • L’offre autour des agglomérations est réduite. À l’approche des élections, de nombreux maires peinent à délivrer de nouveaux permis de construire ou de lotir. Une fois les municipales terminées et le retour du printemps, de nouveaux projets devraient se libérer.

 

Source : Le Trégor du jeudi 13/02/2020  Bertrand Dumarché

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