Beaucoup ont le sentiment que leur budget logement est de plus en plus lourd. Le Crédit foncier compare avec nos voisins.

Quand on compare l’immobilier des ménages français aux autres ménages de l’Union européenne, ils se situent dans la moyenne. Les Français consacrent 19,3 % de leur revenu disponible à leurs dépenses de logement. C’est davantage que les Italiens (17,1 %), mais beaucoup moins que les Néerlandais (29,4 %), les Allemands (27,3 %) et les Britanniques (25,1 %). Encore faut-il souligner que la part importante du parc social dans les logements français tire cette donnée vers le bas. Les Français ne sont d’ailleurs que 65 % à posséder leur logement contre 70 % en Europe.

 Les Anglais plus à l’étroit

La situation est très différente entre la France et le Royaume-Uni, qui ont pourtant des points communs : environ 65 millions d’habitants chacun, 28 millions de résidences principales, 2,3 occupants par logement, une espérance de vie de 81-82 ans et un âge de départ des jeunes du foyer familial à 24 ans. Mais 87 % des habitants du Royaume-Uni résident en ville alors que ce n’est le cas que de 66 % des Français.

Ainsi les habitants du Royaume-Uni doivent rembourser des encours de crédit de 1 515 milliards d’euros alors que les Français ne remboursent « que » 887 milliards d’euros. En France, les prix d’achat n’ont augmenté que de 2 % entre 2006 et 2015, quand ils bondissaient d’un tiers au Royaume-Uni et de 21 % en Allemagne (ils ont baissé de 22 % en Espagne). Entre 2005 et 2014, les coûts de la construction ont augmenté de 41 % au Royaume-Uni et de 18 % en France.

Au-delà du coût supporté, la différence entre les deux pays se traduit par plus ou moins de promiscuité. Ainsi des foyers de la même taille se partagent 76 m2 au Royaume-Uni contre 102 m2 en France.

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