Tendances générales, perspectives, prix moyens par département

Tendances générales région ouest

Après deux années exceptionnelles en termes de volumes, les notaires ont constaté une baisse du volume des ventes au cours de l’année 2012, tous types de biens confondus. Un recul de 15 % en Bretagne, en 2012, contre 25 % en moins au plan national. La Bretagne résiste mieux que la moyenne à la crise de l’immobilier.

  • Dans l’ancien, la fin du prêt à taux zéro a notamment écarté de nombreux primo-accédants du marché, l’augmentation de la taxation sur les plus-values immobilières a fait le reste.
  • Dans le neuf, les derniers avantages liés à la loi Scellier n’étaient pas suffisamment motivants.
  • La pression de la demande étant descendue, les prix se sont au mieux stabilisés et les délais de vente se sont allongés.

Perspectives 2013

Au niveau national, la baisse du volume des ventes a, et va avoir, un impact sur les prix. Toutefois, cette correction devrait être assez faible au niveau local.

  • Dans l’ancien, avec une conjoncture économique morose, des acquéreurs en attente de baisses significatives de prix et l’absence d’aide à l’acquisition, l’érosion des volumes devrait se poursuivre dans les mois à venir.
  • Dans le neuf, les effets du dispositif Duflot sont difficiles à évaluer, d’autant que l’incertitude règne sur la liste des communes qui pourront en bénéficier.

Pour l’année à venir, les vendeurs devront ajuster leurs prix au marché s’ils veulent s’assurer une vente rapide. Comme toujours l’emplacement demeurera le principal critère d’achat. Avec des taux d’intérêts historiquement bas et des prix en repli, les acquéreurs bénéficient aujourd’hui de conditions favorables pour investir.

En tout état de cause, dans un marché teinté d’incertitude, acquéreurs, comme vendeurs, auront tout intérêt à se faire assister d’un professionnel pour mener à bien leur projet immobilier, qu’il s’agisse d’une résidence principale, d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif.

Prix moyens par départements : secteurs ruraux

Après deux années exceptionnelles (2010 et 2011), les villes moyennes et les campagnes n’échappent pas au phénomène général de baisse des volumes de ventes, tous types de biens confondus.

  • Conséquence : les prix reculent ou se stabilisent dans tous les secteurs.

Seuls les terrains font exception dans le secteur Argoat-Guingamp-Lannion pour les Côtes d’Armor et dans le Pays de Pontivy pour le Morbihan.

Pour la seconde année consécutive, les prix sont stables en Ille-et-Vilaine. L’accessibilité de la métropole influence la valeur des biens immobiliers.

Les prix des maisons anciennes reculent en Loire Atlantique.

Prix moyens par départements : villes et agglomérations

  • Saint-Brieuc : après une année 2011, où les prix avaient profité de la pression de la demande, ils ont reculé en 2012 dans tous les segments du marché, seules les maisons sur Saint-Brieuc résistent.
  • Brest : l’agglomération brestoise n’a pas échappé au retournement de conjoncture, les prix s’effritent.
  • Quimper et son agglomération : hausse des prix de 6 % pour les maisons. Stabilité pour les appartements.
  • Rennes et ses couronnes : en 2012, comme en 2011 la pression de la demande sur l’agglomération rennaise profite au marché immobilier. Globalement les prix progressent +7,9 %. Disparité entre les quartiers. Sur la 1ère couronne, les prix se stabilisent. Sur la 2nde couronne, les prix progressent + 3,2% pour les maisons anciennes. Les plus jeunes écartés du marché rennais et de la première couronne choisissent d’investir en seconde couronne (près d’un acquéreur sur 5 a moins de 30 ans).
  • Vannes et son agglomération : pour les maisons et les appartements anciens les prix sont restées stables. Le profil de l’acquéreur a évolué au cours des 5 dernières années, l’âge a progressé.
  • Lorient : la fin du prêt à taux zéro dans l’ancien a pénalisé le marché des primo-accédants. Pour les maisons, Lorient accuse une correction de prix (- 8,1 %).
  • Nantes et ses couronnes : le prix du m² pour les appartements anciens recule de – 1,8 % pour s’établir à 2 577 €/m². Sur la première couronne, les prix se replient également : Carquefou à 2 822 €/m² est la commune la plus prisée, tandis que Saint-Herblain à 1 780 €/m² est la plus accessible. Le prix des maisons anciennes recule légèrement sur la première couronne, mais restent stables sur la 2nde couronne. Le prix du neuf accuse une baisse de – 6 % sur Nantes, mais restent stables sur l’agglomération avec -0,2 % soit 3 373 €/m².

Source : Notaires de l’Ouest

Nos biens immobiliers à vendre ou à louer

Donnez votre avis et commentez cet article