La taxe foncière sur les propriétés bâties a augmenté en moyenne de 21,26 % en France entre 2008 et 2013, avec de grandes disparités entre les villes, selon une étude de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).
La forte hausse de la taxe foncière sur cinq ans est en partie due à la hausse des taux d’impositions départementaux (+ 24,49 %) et communaux (+ 18,42 %) mais aussi à l’augmentation de la valeur locative sur laquelle est calculée l’impôt. Entre 2008 et 2013, la majoration a été de 9,65 %.
Au niveau de la part départementale, entre 2008 et 2013, ce sont les contribuables parisiens qui ont enregistré la plus forte hausse avec une augmentation de 232 %. Au petit taux régional appliqué en 2008 (1,27 %) est venu s’ajouter en 2009 un taux départemental de 3 %, passé à 5,13 % en 2013. Le taux régional a lui totalement disparu partout en France en 2011.
Les taux d’imposition sont calculés sur la valeur locative des immeubles. L’étude rappelle « que ceux-ci sont déterminés au niveau local en fonction des caractéristiques des immeubles et notamment de leur situation géographique », ce qui explique les grandes disparités entre les communes.
Derrière Paris, le département de la Corse du Sud a appliqué la plus forte hausse (73,40 % en moyenne) sur 5 ans, suivie par l’Aisne (62,05 % en moyenne) et le Val d’Oise (31,07 %).
C’est en Guadeloupe que la part départementale a le moins augmenté (9 %), devancée par la Martinique (9,03 %), La Guyane (10,28 %) et l’Orne (10,30 %).
En 2013, la moyenne des taux cumulés de la taxe foncière était de 36,76 %.