Les résidences secondaires
L’engouement pour les résidences secondaires
En Basse-Normandie, 128 000 résidences secondaires et logements occasionnels, sont recensés, soit plus de 16 % du parc total des logements de la région.
La densité de résidences secondaires est plus forte sur le littoral. Deauville compte 1 380 résidences secondaires au km2. Seul Cabourg rivalise avec 1 410 résidences secondaires au km2. Ces deux stations balnéaires régionales se placent au 4e et 5e rangs nationaux, derrière trois stations balnéaires de l’Hérault : Valras-Plage, Palavas-les-Flots et la Grande-Motte.
Qui sont donc les acheteurs ?
Pour les propriétés de caractère, c’est une clientèle à 90 % étrangère. La plupart sont des Anglais. Mais il y a aussi des clients belges, allemands. Il y a une dizaines d’années, il était difficile de vendre ces grosses propriétés, nous n’avions pas de demande. Maintenant, c’est l’offre qui vient à manquer.
Forte demande sur le littoral de la Manche
Sur le littoral de la Manche le marché des résidences secondaires se porte bien. La pierre reste une valeur sûre par les temps qui courent. Mais le marché est un peu compliqué en ce moment.
Le marché des maisons secondaires est reparti en 2010 et surtout en 2011. Les résidences secondaires représentent 46 % des ventes. Les délais de vente un peu plus long mais les biens se vendent s’ils sont au bon prix.
40 % des acheteurs habitent en région parisienne. Ce sont notamment des jeunes couples ou des familles qui souvent, faute de pouvoir acheter, préfèrent louer leur logement principal pour acheter sur la côte. En seconde position viennent les habitants de l’arrière-pays : Villedieu-les-Poêles, Vire, Flers… Des gens qui cherchent une maison pour le week-end, pour les vacances et aussi pour laisser un patrimoine à leurs enfants.
Ils recherchent en premier lieu une maison en bord de mer. Certains cherchent aussi des biens en campagne, la petite maison de bourg ou le corps de ferme. Ce second marché, à 10, 15 ou 20 km de la côte intéresse aussi, parce-que c’est moins cher. De l’ordre de 120 000 à 130 000 €, 100 000 € avec travaux, contre 180 000 € sur le bord de mer. Des prix plutôt raisonnables par rapport à d’autres départements côtiers.
Les Britanniques aiment la Basse-Normandie
Plus de 9 000 comptes de propriétés sont détenus par des Britanniques en Basse-Normandie :
– les trois quarts appartiennent à des Britanniques dont la résidence principale est située au Royaume-Uni ;
– l’autre quart correspond aux propriétaires britanniques installés définitivement en Basse-Normandie ou résidant en France.
Ils sont nombreux à acquérir des biens immobiliers dans la région, surtout dans la Manche. Le « Pays d’Avranches » est champion toutes catégories des acquisitions britanniques. Ils sont surtout friands de secteurs ruraux, de petites vallées de l’arrière-pays, contrairement aux Français qui préfèrent la zone littorale. La désertification du Sud-Manche en général, et du Mortainais en particulier, a mis sur le marché des biens qui correspondent en tout point à ce que recherchent les Anglais.
Cependant l’augmentation des prix en France et la baisse en Grande-Bretagne, tend à ralentir cet engouement. De plus, l’abandon de la ligne ferries P & O (qui arrivait jadis à Cherbourg) a modifié la donne.