Le Salon Immo neuf et smart a eu lieu les 18, 19 et 20 octobre à la Glaz Aréna à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine). Avec l’arrivée de nouvelles technologies, la question de la baisse des coûts est posée.

Entretien avec Vincent Pavanello, rapporteur de la Mission sur l’accélération de l’innovation dans l’immobilier pour le ministère du logement.

Jusqu’à ces dernières années, le monde de la construction et de l’immobilier s’est montré étanche aux innovations et aux gains de productivité liés au numérique. Les choses sont-elles en train d’évoluer ?

Si on prend un peu de recul, les métiers de l’immobilier en direction du consommateur n’ont pas connu de grosses transformations depuis une quarantaine d’années. En effet, ces professions n’ont pas su apporter le niveau de service avancé dans la plupart des industries, comme, par exemple, l’automobile.

Depuis deux ou trois ans, les acteurs établis ont pris conscience de l’évolution des attentes et de plus en plus de promoteurs offrent des options de personnalisation des logements.

De même, les syndics ont mis en place des intranets qui diffusent de l’information en temps réel aux propriétaires. De plus en plus de start-up ont commencé à s’intéresser au secteur, pour certaines dans une logique de partenariat : elles viennent combler une lacune dans les prestations offertes par le professionnel, par exemple en proposant une solution logicielle qu’un petit syndic ne pourrait rentabiliser seul. D’autres se placent dans une concurrence plus frontale ; il s’agit par exemple des agences sur internet qui facturent des honoraires fixes.

En pratique, comment le consommateur peut-il profiter de ces innovations ?

En bénéficiant de plus de clarté dans les transactions. On l’a vu avec les honoraires fixes. On peut citer les initiatives apportant de la transparence dans le processus de transaction : grâce à l’accès à l’intranet de l’agence, l’acquéreur peut suivre le calendrier de la vente, comprendre ce qui se passe, les pièces manquantes… C’est la même chose dans le domaine de la gestion locative, avec les relevés de travaux, les appels de fonds, etc.. Cette évolution bénéficie aussi au syndic qui peut valoriser son travail.

Qu’en est-il du domaine de la construction ?

On a constaté aucun gain de productivité sur les 100 dernières années. L’innovation se mesure pourtant dans plusieurs domaines : la numérisation des plans en 3D qui facilite les relations entre les différents corps d’état ; l’impression 3D ; la robotisation, solution face à la pénurie de main-d’œuvre ; la construction hors site, ou préfabriquée. Le consommateur peut y trouver avantage. Les délais de construction sont beaucoup plus courts, c’est important dans un monde qui bouge, où l’on change de job, où l’on divorce plus fréquemment. Cela devrait aussi permettre la baisse des coûts de construction, en forte hausse actuellement. La seule réserve que je pourrais émettre, c’est sur le partage des gains de productivité. Dans quelle mesure les constructeurs en feront-ils profiter le consommateur ?

 


420 :

C’est le nombre de start-up qui opèrent en France sur les secteurs de l’immobilier et de la construction.

En bref, focus sur 4 start-up présentent au Salon Immo Neuf & Smart 2019

État des lieux, un moment zen

L’état des lieux est souvent vécu comme fastidieux et source de conflits. L’expert de Check and visit vous accompagne avant, pendant et après votre état des lieux et vous fournit un rapport clair et détaillé certifié RGS (Référentiel général de sécurité), lui donnant une valeur juridique probante en cas de conflit. Un arbre planté tous les deux états des lieux.

Syndic bénévole, c’est facile !

Syndis est à la fois une application et une assistance qui permet à un copropriétaire d’exercer les fonctions de syndic bénévole. Pour 5 € par mois et par logement, la copropriété a accès à un logiciel qui automatise la comptabilité et la préparation des assemblées générales (formulaire de convocation, panel de résolutions). Le service d’assistance est joignable par chat, mail et téléphone.

Trois architectes locaux dessinent et chiffrent votre projet

À partir d’un entretien via la plateforme www.archibien.com, vous définissez le cahier des charges de votre projet. Archibien vous met en contact avec trois architectes de son réseau, retenus pour la qualité de leurs prestations. Quatre semaines plus tard, vous choisissez entre trois projets, documents à l’appui : images 3D, plans, estimatif budgétaire et planning.

Une box qui simplifie tous vos projets d’aménagement

Oser mon intérieur propose une application qui permet de démarrer un projet déco. À partir d’un questionnaire qui précise la demande, les goûts et le mode de vie du client, l’agence partage des photos qui lui permettent d’aboutir à une proposition que le client peut visionner à partir d’un casque de réalité virtuelle. Libre à lui de continuer par lui-même ou avec l’agence et ses partenaires.

Source : Supplément Ouest-France Rennes – Clotilde CHÉRON.

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