Pays de la loire. Attractif pour défiscaliser, l'investissement locatif peut présenter des risques, selon une étude du Crédit foncier.
Les secteurs porteurs. L’attractivité nantaise est indéniable. « Avec une population qui ne cesse d’augmenter, un bassin d’emploi important, la locomotive économique de la région justifie l’investissement locatif », confirme Marc Le Hein, directeur des expertises régionales au Crédit foncier de France. Malgré tous les programmes immobiliers réalisés ces dernières années, la demande en locatif reste d’autant plus forte que les prix d’acquisition sont élevés.
L’investissement est porteur sur le littoral. « Le marché est soutenu, tant en volume qu’en prix », indique le Crédit foncier. Il y a une demande non satisfaite en Loire-Atlantique et en Vendée, où l’offre à l’année est concurrencée par la location saisonnière. « Dans l’agglomération angevine, le marché est relativement équilibré. Mais il faut être prudent. ,»
Trop d’offre dans les villes moyennes. Attention, prévient le Crédit foncier, « on a trop construit de locatifs à Laval, au Mans. On peut parler de sur-offre aussi à La Roche, Cholet ou Saumur », indique Marc Le Hein. À l’évidence, des programmes immobiliers lancés pour défiscaliser n’ont pas pris en compte les besoins locaux et les moyens des locataires potentiels. « On manque de logements dont le loyer correspond aux revenus des ménages. »
Comment faire si on veut investir ? Pour être pertinent, « l’investissement locatif doit être conduit à moyen ou long terme, dans un secteur porteur, avec un loyer raisonnable adapté à la demande ». Conseils du banquier spécialiste du financement immobilier ? Prendre son temps, étudier le contexte local, cibler des programmes de logements qui mêlent propriétaires-occupants et investisseurs. « Et se poser la question : est-ce que j’aimerais y habiter ? »