Selon les chiffres publiés par la Fédération des promoteurs immobiliers, les ventes de logements neufs ont progressé de 14,6 % sur les trois derniers mois de l'an dernier.
Les ventes de logements neufs des promoteurs ont fortement rebondi au dernier trimestre 2014, ce qui fait naître un « espoir sérieux » de reprise cette année disent-ils, y voyant les premiers effets de la politique gouvernementale.
Sur les trois derniers mois de l’an dernier, les ventes au détail de logements neufs ont progressé de 14,6 % tandis que les ventes en bloc augmentaient de 11,7 % sur un an, selon les chiffres publiés par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
Sur la période, les ventes se sont élevées à 33 551 logements, en hausse de 12,5 %, et au sein de celles-ci, celles aux investisseurs ont bondi de 21,7 %, tandis que les ventes aux accédants à la propriété remontaient plus modérément (+ 8,2 %).
Ce rebond de fin d’année a permis de résorber le recul des 9 premiers mois, et de terminer 2014 sur une quasi stabilité (-0,3 %) avec 102 819 ventes de logements neufs, selon la FPI.
Ainsi l’an dernier quasiment une vente sur deux (44 %) aux investisseurs (33 609) s’est faite sur les trois derniers mois de l’année, ce qui témoigne d’un « retour de la confiance » lié notamment aux assouplissements apportés au dispositif fiscal dit « Pinel » (ex « Duflot »), selon les promoteurs.
« Sur les 15 dernières années, les investisseurs ont financé 30 % du logement privé en zone urbaine », rappelle François Payelle, président de la FPI.
Ce « frémissement fait naître un espoir sérieux. Mais pour « transformer l’essai » en 2015, il faudra une véritable implication des collectivités locales », estime la fédération. « Il faut maintenant que les collectivités locales accompagnent le mouvement », dit M. Payelle, « l’attitude d’édiles qui disent « Construire, oui, mais pas chez moi » pourrait devenir problématique et nous empêcher de lancer de nouveaux programmes ».
Les prix demeurent stables à des niveaux élevés sur la France entière, à 3 932 euros (- 0,1 %), avec des évolutions disparates selon les régions: + 5,8 % à Arcachon ou + 5,3 % à Angers contre – 14,4 % au Havre.