L'investissement locatif
Investir dans le neuf ou l’ancien ?
En ces temps de crise où la bourse a tendance à jouer au yo-yo, il vaut mieux privilégier les placements sans risque. Si vous devez investir actuellement, l’immobilier est un bon placement. De nombreuses opérations peuvent être effectuées dans ce secteur, en particulier l’investissement locatif.
Comment faire si on veut se lancer dans l’investissement locatif ?
Pour être pertinent, l’investissement locatif doit être conduit à moyen ou long terme, dans un secteur porteur, avec un loyer raisonnable adapté à la demande.
Tous les agents immobiliers vous le diront : « un bon placement, c’est l’emplacement. » Mais vaut-il mieux investir dans le neuf ou dans l’ancien ? L’un et l’autre propose des avantages non négligeables.
Les principaux atouts du neuf
Investir dans l’immobilier neuf c’est bénéficier des normes de qualités, de sécurité, d’isolation et des nouvelles évolutions techniques.
Des garanties.
– la garantie biennale qui couvre les risques de mauvais fonctionnement des installations techniques pendant deux ans ;
– la garantie décennale couvre les risques liés à solidité ou l’étanchéité de la construction pendant dix ans.
Des avantages financiers non négligeables.
Lors de l’acquisition d’un logement neuf, les frais de notaire sont réduits (pas de droits d’enregistrement lors de la vente). Les propriétaires de logements neufs sont exonérés de taxe foncière pendant 2 ans.
Des mesures fiscales attractives, pour l’investisseur, puisqu’elles concernent uniquement l’achat d’un logement dans le but de le mettre en location.
La loi Borloo, très attractive fiscalement, et la loi Robien recentrée, permettent un amortissement important du montant de l’investissement.
Comme le souligne Frédéric Juliot, spécialiste de l’immobilier neuf au Cabinet Martin à Rennes, « l’attention de l’investisseur ne doit pas uniquement se porter sur la défiscalisation, il doit prendre en compte avant tout, la qualité du produit et des prestations offertes, sans négliger l’emplacement. Il faut acheter comme pour soi. »
Qu’est-ce qui freine le client lors de l’achat d’immobilier neuf ?
« C’est le fait de devoir acheter sur plan. Les clients voudraient pouvoir visiter leur futur appartement. C’est pourquoi, pour palier à la difficulté de la vente sur plan, notre cabinet propose de plus en plus souvent des portes ouvertes et la visite d’appartements témoins. »
Y a-t-il un profil type d’investisseurs ?
« Nous rencontrons toutes les catégories socio-professionnelles et toutes les tranches d’âge. Les « Bretons » sont très attachés au placement « pierre » et investissent avant tout dans leur région. »
Un investisseur sur deux achète du neuf dans le but de défiscaliser. Et cela à 90 % dans le cadre de la loi de Robien. Les faibles taux actuels des crédits immobiliers permettent d’investir en empruntant jusqu’à 100 % du coût d’achat. Vous réalisez ainsi votre placement-pierre sans toucher à vos économies et bénéficiez de déficits fonciers élevés.
Face au confort du neuf, le charme de l’ancien
On peut également s’attendre à une augmentation du nombre d’investisseurs dans l’ancien car les avantages du dispositif « Scellier » pour le neuf vont diminuer. Le neuf n’a pas le monopole du « bon investissement », l’ancien est aussi attractif.
Du choix.
L’immobilier ancien propose une palette très large de biens. Vous pouvez tomber sous le charme d’un appartement aux plafonds moulurés du début du 19e siècle, d’un loft ou fondre pour une jolie petite maison de ville des années 30.
Des déductions fiscales intéressantes.
Tout comme le neuf, l’immobilier locatif ancien permet de déduire les intérêts d’emprunts, et permet, en plus, de déduire des revenus fonciers les travaux de réfection.
Un rendement non négligeable
Souvent moins cher que le neuf, son rendement locatif s’en trouve plus élevé et vous assurera un complément de revenu non négligeable.