Quand les prix sont stables et les taux d'intérêt au plus bas, c'est le moment d'acheter. Les professionnels sont plutôt confiants pour 2015. Le baromètre ouestfrance-immo.com montre une croissance de la demande.

Les professionnels de l’immobilier ne parlent plus de marché en crise, mais de stabilité des prix. Le dévissage de 2008 (-27 %) a conduit acheteurs et vendeurs à la raison et la négociation.

Les nouvelles normes thermiques, issues du Grenelle de l’environnement, ont fait considérer les « épaves » thermiques d’un autre oeil et incité les acheteurs a budgétisé les travaux de mise aux normes dans l’ancien.

En 2015, le marché « régulé » dont parlent les agents immobiliers paraît favorable aux acheteurs. « Offre et demande se rejoignent », constate Century 21 à Auray.

Les taux de prêt, historiquement faibles, ne devraient pas remonter. « Loyer et mensualité d’emprunt », se rapprochent constate l’agence Avis à Vannes. De là à décider des locataires à acquérir…

Les prix sont marqués par une stabilité certaine, comme l’indique le baromètre ouestfrance-immo.com. Le prix médian des maisons (1 937 €/m² ; -9,8 % d’évolution annuelle) cache cependant des disparités dont une intangible : le nord et le sud font le grand écart. Pour schématiser, au sud de la RN165, les prix sont les plus élevés, plus on monte vers le nord du département, plus les prix ont tendance à baisser.

Une autre nuance se fait sentir autour des villes centres. Quand Vannes, Lorient, Ploërmel, Pontivy, Auray bougent, c’est plutôt à la hausse. Dès qu’on s’en éloigne pour des communes rurales, l’évolution se fait plutôt à la baisse. Mais les acheteurs continuent à faire leur marché dans un département attractif, avec un solde migratoire positif.

  • Stabilité des prix pour le pays de Lorient

Stabilité du marché de l’immobilier à Lorient intra-muros. Telle est l’analyse des professionnels et du baromètre sur notre site ouestfrance-immo.com. Dans la ville-centre, les appartements se vendent en moyenne à 1 871 € le m² et 2 090 € pour une maison ancienne. L’agence lorientaise Le Bec insiste toutefois sur le fait qu’outre l’attraction des quartiers près du centre, l’état du bien et son estimation au juste prix sont déterminants pour réussir une transaction dans les plus brefs délais.

Les communes littorales voient l’évolution annuelle de leurs prix à la hausse. A noter que Lanester prend aussi de la valeur, avec du plus 8,5 % au m² en collectif et du plus 5,7 % en maison individuelle.

  • A Vannes, un marché assagi et assaini

Un marché « assagi et assaini » à en croire le groupe immobilier le Bec, « clément et porteur » pour l’agence Avis : les professionnels de l’immobilier vannetais ne pratiquent pas la sinistrose en ce début d’année 2015. Si les acheteurs « s’énervent lentement », comme le constate Fréderic Le Bec, ils sont toujours là, même moins nombreux que dans les années d’euphorie. Vannes bénéficient toujours de son attractivité, avec un double marché intérieur et extérieur.

A 2 667 €/m², le prix médian des maisons à Vannes, constaté sur ouestfrance-immo.com, le primo-accédant est encore hors jeu, « mais il y a eu un après et avant 2008 quand les prix ont subi un coup de frein de 27 % » affirme Charlotte Germain Le Doré, directrice de l’agence Avis. Elle ne voit pas pourquoi ils remonteraient de façon spectaculaire. Le volume des transactions reste stable et les taux, historiquement bas, pouraient inciter les acheteurs à se positionner.

  • Auray : un marché « beaucoup plus serein »

A Auray, le prix médian au m² enregistre une baisse : de 4 % pour les appartements, de 15 % pour les maisons. Le marché est « beaucoup plus serein, observe Véronique Guillerme, directrice de l’agence Century 21. Il s’est bien régulé : offre et demande se rejoignent mieux. »

La demande est « assez croissante, correcte », note aussi David Lozac’h, manager chez Laforêt immobilier.

  • Pontivy : marché stable du côté des maisons

Les prix de l’immobilier sont stables à Pontivy selon les professionnels du secteur. Le baromètre du site Internet Ouestfrance-immo.com confirme cette tendance. Avec des nuances.

A Pontivy, le site Internet constate lui aussi une baisse insignifiante du prix au m² des maisons entre 2013 et 2014 – 1 384 € en moyenne -, et assure qu’il devrait « rester stable ». En revanche, il note que le prix au m2 des appartements a fait un bond de 12 %. Le site constate également que les recherches de maisons à Pontivy en janvier 2015 ont augmenté de 58,2 % par rapport à janvier 2014.

  • Hennebont : marché morose pour les appartements

Les appartements à Hennebont ont du mal à trouver preneur. Les investisseurs se font rares. « Les nombreux programmes neufs n’ont pas arrangé la situation », analyse Alan Raude, agent immobilier. C’est pour acheter une maison que les acheteurs potentiels viennent à Hennebont. Avec un prix médian au m² de 1 738 €, en baisse de 8,5 % en 2014, la ville est l’une des plus attractives du pays de Lorient.

  • A Ploërmel, la ville centre attire, la campagne délaissée

Si les prix ont tendance à stagner à un bon niveau dans le centre-ville de Ploërmel (200 000 € pour une maison récente), ils s’effondrent dans presque tout le reste de son pays où l’on peut trouver des habitations à 80 voire 60 000 €. Célibataires, familles, retraités, tous veulent habiter le centre-ville pour la proximité des services (commerces, hôpital, collèges, lycée, infrastructures sportives, etc.) et les quatre voies vers Rennes, Vannes et Lorient.

Du coup, les offres de maisons sont rares et les terrains constructibles tournent autour de 100 € le m². Dans la campagne, plus on s’éloigne de Ploërmel, plus les prix sont bas. Des prix qui n’attirent pas pour autant les foules, seulement quelques citadins à la recherche de résidence secondaire à bas prix ou les Anglais qui pourraient faire leur retour grâce à un taux de change avec la livre beaucoup plus intéressant depuis quelque mois.

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