Une ville dynamique et touristique

Comment se classe la ville briochine en Bretagne et en France ?

Voici quelques éléments de réponse. Au-delà des idées reçues, parfois.

  • Saint-Brieuc, une ville hétérogène

Au plan national, elle se classe au 202e rang des villes de plus de 20 000 habitants avec un revenu par ménage évalué à 14 548 €. De quoi situer les Briochins dans un peloton où l’on retrouve Auxerre, Pau, Blois, Ajaccio ou Saint-Nazaire. Dans le concert breton, sachez que Brest est à 13 914 €, Rennes à 15 940 €.

Saint-Brieuc est en revanche la plus hétérogène des grandes villes bretonnes. La concentration de revenus faibles est plus forte chez les jeunes ménages, dont les taux et les conditions d’emploi sont moins favorables que dans les autres villes, estime l’Institut des études économiques.

  • Saint-Brieuc, un pays dynamique

Au pays de Saint-Brieuc, le taux de chômage de 2 points inférieur à la moyenne nationale, à 6,2 %. Avec Rennes, Saint-Brieuc connaît le taux le plus faible de Bretagne. Entre 2002 et 2007, la zone a connu une croissance de l’emploi salarié de 6,5 %. Rennes et Vannes sont devant. Mais pas Saint-Malo, Brest, Lorient ou Quimper. Depuis cinq ans, 720 entreprises par an se créent sur le territoire. Les populations qui ont fait le choix de s’installer ici sont des actifs accompagnés de leur famille (80 %) et non de retraités à la recherche d’un eldorado littoral comme on l’entend très souvent.

  • Saint-Brieuc, un pays dynamique

Au pays de Saint-Brieuc, le taux de chômage de 2 points inférieur à la moyenne nationale, à 6,2 %. Avec Rennes, Saint-Brieuc connaît le taux le plus faible de Bretagne. Entre 2002 et 2007, la zone a connu une croissance de l’emploi salarié de 6,5 %. Rennes et Vannes sont devant. Mais pas Saint-Malo, Brest, Lorient ou Quimper. Depuis cinq ans, 720 entreprises par an se créent sur le territoire. Les populations qui ont fait le choix de s’installer ici sont des actifs accompagnés de leur famille (80 %) et non de retraités à la recherche d’un eldorado littoral comme on l’entend très souvent.

Saint-Brieuc reste peu chère ?

Oui, côté immobilier, il n’y a pas photo. Il est plus aisé de devenir propriétaire ici plutôt qu’à Vannes, Lorient ou Quimper. Dans ce domaine, les Côtes-d’Armor est le département le plus accessible dans le quatuor de la Bretagne administrative. Même si le département a connu une inflation des prix depuis dix ans.

  • Et du côté des loyers ?

Pas de surprise. A la première place du prix moyen du loyer au mètre carré, c’est Neuilly et pas Saint-Brieuc qui occupe la première place nationale des villes de plus de 20 000 habitants. Avec une moyenne de 26 € au m² par mois. Le prix d’une maison est donc moins élevé qu’un appartement là-bas. Car Saint-Brieuc s’affiche à 7,5 € par mois au m². C’est quatre fois moins élevé. C’est à peu près dans les prix de Lorient (8,10 €) ou Quimper (9,4 €). Vannes monte à 11,1 €.

  • Le nombre de propriétaires

Saint-Brieuc se situe au 148e rang national des villes de plus de 20 000 habitants pour le pourcentage de propriétaires immobiliers. Le taux est de 45,9. C’est moins qu’à Saint-Malo, 49,2 %. Mais davantage qu’à Lorient ou vannes que l’on retrouve à 40 %.

Extraits : Sébastien Grosmaitre, Ouest-France

L’immobilier ancien le moins cher de Bretagne

  • Des appartements moins chers à Saint-Brieuc

Avec un prix moyen de 1 412 € le m², Saint-Brieuc est la ville bretonne où les appartements anciens sont les moins chers en comparaison avec Nantes (2 399 €), Vannes (2 300 €), Rennes (2 226 €), Quimper (1 447 €). Dans le département, Pléneuf-Val-André est le plus cher : 3 448 € le m², Guingamp le plus abordable : 1 138 € le m².

  • L’ancien le moins cher de Bretagne

154 400 €, c’est le prix moyen des maisons anciennes dans le département contre 215 200 € en Loire-Atlantique ; 197 400 € en Ille-et-Vilaine ; 195 200 € dans le Morbihan ; 163 600 € dans le Finistère.

  • L’ancien attire les jeunes

12 % des moins de 30 ans achetaient de l’ancien en 1998, dix ans après, ils sont 20 %. Ils s’installent plutôt dans le Sud du département. Les plus de 60 ans, eux aussi, investissent surtout dans l’ancien et s’installent essentiellement sur le littoral. Comme les Franciliens.

  • La côte et l’Est attirent les étrangers

Les étrangers investissent surtout dans l’ancien sur la Côte de Granit rose et la Côte d’Émeraude ainsi que dans les Pays de Dinan et Lamballe. Leur budget moyen est de 108 200 € pour un appartement ancien, 129 700 € pour une maison ancienne.

15, 5 % d’Anglais achetaient dans le Sud du département ces dernières années. Avec la dévaluation de leur monnaie, ils repartent. Ils ne sont plus que 5 % aujourd’hui, selon les notaires.

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