20 à 25 % de plus sur le volume des ventes au premier semestre dans le département : l'immobilier vendéen voit enfin le bout du tunnel.

L’immobilier sort du marasme en Vendée. Les professionnels du secteur sont portés par un net vent de reprise. Leurs clients font preuve d’optimisme. Plusieurs critères les y incitent. Les taux bancaires se sont maintenus à la baisse, les vendeurs sont moins gourmands, et les besoins changent.

La résidence secondaire est passée de mode

C’est une des tendances lourdes de l’année. La résidence secondaire telle qu’on l’imaginait dans les années 80 ne fait plus recette. « Beaucoup sont restées en jachère, puis les propriétaires ont décidé de les remettre sur le marché. Du coup l’offre est abondante. Pour vendre, on divise le foncier ».

Des surfaces plus petites

Autre tendance, les primo-accédants ne sont plus attirés par les grands terrains. « Nous avons mis un programme en place au Château-d’Olonne, où la plus grande surface proposée est de 384 m2, commente Didier Le Bras de l’Adile. Les acquéreurs ne veulent plus s’embêter. Ils veulent juste une maison confortable où se poser, avec tous les services à proximité. Mais l’achat d’un bien n’est plus forcément un projet de vie. » Bonne dose de bon sens chez les acheteurs : les taux restent bas depuis des mois, et les prix sont à la baisse : « A un moment donné on se dit qu’on ne peut plus attendre avant d’acheter. »

Location de vacances : du mieux

Plus 5 % par rapport à 2014 : c’est un signe de reprise. « Il y a plus de réservations de dernière minute (Internet est passé par là.) Là aussi, les habitudes de consommation changent, avec un nombre croissant de courts séjours. Mais pas n’importe quoi. On opte pour les biens labellisés. » Volume des ventes en hausse Sur la période de juillet 2014 à juin 2015, le nombre de ventes des appartements et des maisons dans l’existant est en légère baisse de 1,1 %. Mais la tendance s’est inversée les six derniers mois avec + 4,4 %.

Des changements pour la rentrée

Les lois Alur et Macron sont passées par là. Impossible ici de détailler l’ensemble des mesures destinées aux professionnels et aux particuliers. On citera la création d’un code de déontologie ou encore l’obligation de formation continue pour les professionnels. Les honoraires de location sont plafonnés. En Vendée, le plafond est de 8 € le m2 de surface habitable. « Pour un appartement de 60 m2, les honoraires de mise en location ne pourront pas dépasser 480 € et les honoraires d’état des lieux 180 €, soit un total de 660 € à la charge du locataire » rappelle Alexandre Biron, président de la chambre syndicale Fnaim.

Délais de réflexion plus longs

Ils passent de sept à dix jours. Une décision prise dans un souci d’harmonisation avec d’autres professions comme les assureurs. Mais qui n’aura guère d’effet. « Le nombre de rétractations est très faible », assure Alexandre Biron.

La chambre Fnaim de Vendée

109 agences sont suivies par cette organisation de professionnels. Soit 450 collaborateurs qui réalisent notamment plus de 3 500 transactions ventes par an. Les 87 adhérents captent environ un tiers des marchés (ventes, locations annuelles et saisonnières) en Vendée.

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