Alors qu'en Loire-Atlantique, les ventes des logements neufs baissent de 31 %, sur le territoire de Nantes métropole, où ont lieu la plupart des transactions, la chute est limitée à 15 %.
Au cours du 1er trimestre 2012 et en comparaison à la même période en 2011, les ventes de logements neufs ont baissé de 31 % sur l’ensemble de la Loire-Atlantique et de 15 % sur Nantes métropole, note l’observatoire du logement de la métropole atlantique.
Dans la région de Saint-Nazaire (La Carène), il y a eu un vrai effondrement des ventes. En revanche, l’agglomération nantaise, qui pèse 90 % des ventes totales (dont 50 % se font sur Nantes même), résiste mieux à la crise.
Une des principales raisons de la baisse réside dans la diminution importante des avantages fiscaux de la loi Scellier pour les acheteurs depuis le 1er janvier dernier. Les ventes à investisseurs, qui représentent encore toutefois 54 % du total, diminuent d’ailleurs plus fortement que celles concernant les accédants. Et 39 % des ventes réalisées en accession à la propriété ont été réalisées via un ou plusieurs dispositifs d’aide. En clair, le marché sur les ZAC, zones d’aménagement concerté, (à Erdre Porterie, à Bottière chênaie) avec un foncier maîtrisé par les collectivités locales et des prix plus attractifs, garde une certaine dynamique et alimente la construction immobilière.
Sur Nantes métropole, l’offre de logements neufs est d’environ 2 500 logements, soit neuf mois théoriques de stock. Les opérations phares comme le Carré Feydeau ou encore le Quartz, cours des 50 otages, ont une bonne commercialisation.
En matière de prix, la ville centre demeure logiquement la plus chère avec un prix moyen au mètre carré de 3 901 €, tandis qu’en périphérie, le prix moyen se situe en moyenne à 3 267 € par mètre carré.