Pour la première fois, Empruntis.com s'est associé à son nouveau partenaire, MeilleursAgents.com, et a réalisé un baromètre sur le pouvoir d'achat réel des Français en matière d'immobilier, ville par ville. Etat des lieux des gagnants et des perdants.
La situation du crédit immobilier
Les banques ont resserré leurs critères d’octroi et rechignent à prêter sans un apport minimum de 10 %. Mais, parallèlement, la baisse des OAT, qui maintien des taux de crédit plutôt bas, et l’aide de la BCE aux banques permettent au marché de garder son souffle. « On prête moins cher, mais on prête toujours avec prudence », résume Maël Bernier, directrice de la Communication chez Empruntis.com.
Les gagnants et les perdants du pouvoir d’achat immobilier
Malgré la période pré-électorale, souvent synonyme d’attentisme immobilier, les prix amorcent un cycle baissier et le marché, moins fluide, n’est pour autant pas bloqué.
En prenant le revenu moyen par ménage, et donc leurs capacités réelles de remboursement (prêt sur 20 ans avec le taux moyen de la région concernée), MeilleursAgents.com et Empruntis.com ont établi un classement des plus forts pouvoirs d’achat par ville, pour un ménage moyen (selon les données de l’Insee). Ces données ont permis de déterminer la taille du logement qui peut être acheté par ces ménages :
- Rennes et Strasbourg : 62 m²Nantes : 58 m²
- Lyon et Toulouse : 55 m²
- Bordeaux : 53 m²
- Marseille : 51 m²
- Lille : 46 m²
- Nice : 38 m²
- Paris : 31 m².
« Les Parisiens malgré des revenus très nettement supérieurs à la moyenne sont les grands perdants », conclut l’enquête.
Ainsi, même si dans les villes de province, les salaires sont moins élevés que dans la capitale, le pouvoir d’achat immobilier y est nettement supérieur. Il y a en effet 30 m² de différence entre Rennes et Strasbourg et Paris ! Soit deux grandes chambres.