Confinement, reportages à la TV et résolutions en vue de la nouvelle année 2021 ont fait germer cette idée dans votre esprit : Et si vous investissiez dans une résidence secondaire ? Nos réponses à vos questions les plus fréquentes sur les maisons de vacances.

Qu’est-ce qu’une résidence secondaire ?

Une résidence secondaire ou résidence occasionnelle est une habitation utilisée comme logement par ses occupants pour des périodes de courtes durées durant l’année (vacances, week-end, loisirs, ponts, etc.). On parle souvent de « maison de vacances » ou « maison de campagne » dans le langage commun et correspond parfaitement à la définition du lieu de villégiature par excellence. Locataires ou propriétaires y séjournent pour se reposer ou profiter d’activités touristiques.

Les résidences secondaires en quelques chiffres

En 2020, en France métropolitaine, on compte 3 597 000 de résidences secondaires. Ces dernières représentent 10 % du parc de logements et ont augmenté de 1,2 % en moyenne par an depuis 1982. 13 % des Français possèdent une résidence secondaire. En moyenne, les Français passent 44 nuitées par an dans leur résidence secondaire.

Près de 80% des résidences secondaires se situent dans une commune hors unité urbaine ou dans une petite unité urbaine de moins de 100 000 habitants. Les grandes agglomérations ne sont pas des aimants à résidences secondaires. C’est ainsi qu’en 2018, selon l’INSEE, seules 3 communes de l’ouest regroupent plus de 7 000 résidences secondaires. En tête, La Baule-Escoublac (44) avec 12 488, puis Saint-Jean-de-Monts (85) avec 12 426, et enfin Les Sables-d’Olonne (85) 10 989 résidences secondaires.

En 2017, en Bretagne on recense 254 616 résidences secondaires soit 13,3 % du parc immobilier breton 214 188 en Pays de la Loire (soit 10,7 %) et 179 660 en Normandie (9,9 %).

Quels sont les avantages d’une résidence secondaire ?

Pour les plus ermites, si vous avez la possibilité de profiter d’une maison secondaire alors vous savez que c’est un incroyable avantage pour passer des vacances « chez soi ». Vous pouvez vous y rendre dès que l’occasion se présente et en repartir sans réfléchir. Bien évidemment vous pouvez aussi partir en vacances dans cette résidence secondaire sans frais d’hébergement supplémentaire, ce n’est pas une location de vacances (mobile-home, hôtel, gîte) c’est chez vous ! C’est également le lieu idéal pour un rassemblement familial ou avec des amis, un lieu de ralliement qui permet aux plus jeunes de se créer des souvenirs impérissables et de partager des moments inoubliables.

D’un point de vue économique, l’acquisition d’une résidence secondaire permet de se construire un capital immobilier. Il est fort probable que la valeur de ce bien immobilier secondaire augmente de par sa localisation potentiellement demandée (souvent en bord de mer ou en montagne) ou par ses atouts comme la superficie du terrain ou surface d’habitation (maison de campagne). C’est également une manière de laisser un patrimoine immobilier à ses descendants.

Avant que cette résidence secondaire ne deviennent un lieu de retraite ou un bien immobilier laissé en héritage, il est tout à fait possible d’en tirer des bénéfices en la proposant à la location quelques semaines ou toute l’année. La location de sa maison secondaire est une façon de faire vivre votre maison, de compenser les charges fixes (charges de copropriété, taxes foncières et d’habitation, eau, électricité) et d’accélérer le remboursement de votre emprunt.

Quels sont les aspects négatifs d’une maison secondaire ?

Maison de vacances à la mer, à la montagne, à la campagne, etc., au début c’est un rêve et ça le reste dans la majorité des cas. Mais quelques aspects sont à ne pas ignorer car peuvent nuire à votre investissement immobilier. Par exemple, moins habitée et moins visitée votre résidence secondaire peut-être à la fois victime de l’humidité, d’infiltrations tardivement identifiées, de travaux repoussés trop souvent et d’un entretien moins régulier.

D’autres « inconvénients » peuvent influencer votre choix : Les allers-retours en voiture ou en train qui ont à la fois un coût mais prennent également du temps. Par exemple, en habitant Rennes, vous profiterez davantage d’une maison secondaire en Bretagne sud qu’un appartement à la montagne. Mais vous louerez probablement plus rapidement le second. Dans les postes budgétaires à comptabiliser on notera les charges en plus comme les abonnements à l’eau, l’électricité, éventuellement au téléphone et internet. À ces charges s’ajoutent différents postes de dépenses comme l’assurance de la maison et les frais d’entretien (jardin, ménage, piscine, copropriété, etc.).

Quelles taxes pour une maison secondaire ?

La résidence secondaire est soumise à la taxe foncière de la commune. Elle s’applique a toutes les habitations de la commune et est calculée selon la valeur locative cadastrale du bien à laquelle s’applique un taux d’imposition défini chaque année par la commune où se situe le bien immobilier. C’est ainsi que vous pouvez voir votre taxe foncière de résidence secondaire plus élevé que celle de votre domicile principal si elle est située en zone touristique. La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) sera également à prendre en compte car accompagne systématiquement la taxe foncière quel que soit le type de résidence.

Contrairement aux résidences principales, l’exonération de la taxe d’habitation qui concerne désormais près de 80% des ménages et tous les foyers fiscaux dès 2023 ne s’applique pas aux résidences secondaires. La taxe d’habitation continue d’être due pour les appartements et maisons de vacances mais est renommée taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS). Comme la taxe foncière, cette taxe est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien immobilier et des taux d’imposition votés par les collectivités locales (communes, intercommunalités) mais également en fonction de la situation du contribuable au 1er janvier de l’année d’imposition.

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