L'appartement, ou le studio, est synonyme de liberté et d'indépendance pour l'étudiant. Mais trouver un toit avant la rentrée universitaire prend bien souvent des allures de parcours du combattant.
Pour y parvenir, une règle d’or : mieux vaut s’y prendre à l’avance. « La plupart des préavis sont donnés à la fin de l’année scolaire. Ceux qui arrivent plus tard, en août ou en septembre, ont beaucoup moins de choix », explique Guillemette Melcher, présidente pour la Bretagne de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM).
Mais pour un étudiant, signer un bail au début de l’été suppose de s’acquitter du loyer deux à trois mois avant le début des cours, une dépense non négligeable vus les tarifs.
>> Où trouver ?
Internet, agences immobilières, petites annonces… Les étudiants ont une multitude de possibilités de recherche de logement. Le CROUS est aussi un bon moyen d’avoir une vue globale des locations disponibles.
Une fois débusqué un logement convenable au loyer accessible, la course ne fait que commencer.
Nombreux sont les étudiants à tenter leur chance via des particuliers plutôt que par les agences immobilières. « Quand on compte rester seulement un an, payer 1.000 euros de frais d’agence paraît vraiment disproportionné« , explique Marijke, 23 ans.
Mais c’est loin d’être la panacée : « Souvent, le proprio ne répond pas au téléphone et quand on réussit enfin à le contacter, l’appart est déjà pris ».
Pour surmonter les embûches, les étudiants recourent de plus en plus à la colocation.
Le logement en colocation consiste à signer à plusieurs un même contrat en location avec le propriétaire. « J’ai trouvé en un mois et demi. Je supportais mal de vivre seul, ça me convient très bien. Sur le plan financier aussi, puisque je paye 210 € sans les charges », explique Kévin Le Fur, étudiant à Rennes.