Constat

Depuis le 1er juillet 2012, et l’adhésion de la commune de Laillé, Rennes Métropole compte 38 communes pour une population de 405 214 habitants.

Romillé, La Chapelle-Chaussée, Miniac-sous-Bécherel, Langan et Bécherel devraient lui emboîter le pas au plus tard le 1er janvier 2014.

L’agglomération rennaise voit sa population augmenter en même temps que celle de Rennes. Que ce soit en première ou deuxième couronne le constat est le même : au plan des prix c’est le retour à plus de réalisme et de cohérence.

Rennes Métropole mène une politique ambitieuse en faveur du logement, au travers du Plan local de l’habitat (PLH). Les programmes neufs continuent à fleurir un peu partout.

Saint-Grégoire

Située aux portes de Rennes, c’est une ville qui a les couleurs de la nature : un cadre de vie agréable avec de la verdure et beaucoup de fleurs, le canal d’Ille-et-Rance, « plein de petits coins très sympas », la proximité immédiate avec Rennes, la rocade et la quatre-voies vers Saint-Malo, les transports en commun, une large offre de services et commerces, l’hôpital, les établissements scolaires…

Acquéreurs, habitants, professionnels de l’immobilier, tous sont d’accord, habiter Saint-Grégoire, c’est opter pour un cadre de vie agréable et une situation géographique optimale. Et vouloir habiter à Saint-Grégoire est un choix qui souvent ne tolère aucune alternative.

Saint-Grégoire est l’une des communes les plus chères de l’agglomération rennaise. Malgré tout, la demande est très forte, tant pour la location que pour l’achat. Mais il est souvent difficile d’y trouver son bonheur. Le marché grégorien tourne essentiellement autour de l’achat et de la vente de maisons, on ne trouve pas beaucoup d’appartements, ni de locations. Beaucoup de maisons sur des parcelles assez importantes. Mais qui partent, même si la demande reste forte, moins rapidement qu’il y a trois ou quatre ans.

Du côté de la clientèle, la demande émane essentiellement de gens assez jeunes, majoritairement entre 30 et 55 ans.

Chiffres clés :

Maison 135 m² sur terrain 500 m², 4 chambres, double garage : 365 000 €.

Pacé

Comment se porte le marché immobilier pacéen ? Plutôt bien, après un hiver un peu difficile.

Recherchée pour son accessibilité et sa proximité avec Rennes, Pacé est une commune appréciée. « Elle est assez cotée, comme peuvent l’être Saint-Grégoire et Cesson », expose Josselin Naut, notaire.

Ses atouts ?

Son accessibilité, améliorée depuis l’ouverture du barreau de Pont-Lagot, mais également grâce à « une ligne de bus qui se rapproche très vite de la première station de métro de Villejean, avec un parking relais » note Hervé Bohuon, responsable des agences Giboire métropole, « c’est la première commune en direction de l’Ouest ».

Mais aussi deux collèges public et privé, des services, une vie culturelle « intéressante », une zone commerciale attractive et un centre bourg dynamique « qui a gardé tous ses commerces ».

Davantage de compromis

Une commune « que l’on ne quitte pas comme ça… Tous ceux qui doivent partir la regrettent. Je n’ai jamais rencontré personne qui souhaite aller habiter ailleurs, sans raison, juste histoire de déménager », raconte Josselin Naut. Conséquence, « beaucoup de locataires souhaiteraient acheter, mais c’est difficile », Pacé reste une ville chère.

À partir de fin janvier, le marché immobilier a connu un gros creux, sous l’effet conjugué de la modification des exonérations fiscales sur les plus-values, « beaucoup de personnes ont vendu avant la réforme, ça a chuté ensuite » et de la période électorale. Depuis, le marché est reparti, « on signe davantage de compromis ».

Le marché offre une belle diversité de produits à la vente, « on trouve de tout, maisons, appartements… On a aussi des « grosses » maisons plus difficiles à vendre, dès que l’on franchit la barre des 500 000 ou 600 000 € » poursuit Josselin Naut.

Côté locations, « on a une forte demande de petites maisons, détaille Fanny Guibal, clerc de notaire. Une recherche émanant de personnes arrivant à Pacé dans le but d’y acheter une maison, une solution temporaire donc ». Des petites maisons (deux ou trois chambres) qui se louent entre 650 et 800 €, « ça part très très vite ». Il existe également une clientèle pour de plus grandes maisons, « cela concerne la période des mutations, juin et juillet ».

Forte demande de T3 pour les appartements, « là on a des jeunes couples qui louent deux ou trois ans maxi, en attendant de pouvoir construire à Pacé », poursuit Fanny Guibal. Il faut compter 550 à 620 € en moyenne, « pour les biens de plus de dix ans, les prix ont baissé, les clients recherchent plutôt du neuf, ils veulent des appartements où il n’y a rien à faire, ils sont de plus en plus exigeants ».

Studio et T1 trouvent plus difficilement preneurs, « les étudiants privilégient de plus en plus souvent la colocation, qui finalement leur revient moins cher, de 100 € environ ».

Pour Hervé Bohuon (Giboire), « Pacé est un peu moins chère que Saint-Grégoire ou Cesson-Sévigné, mais plus onéreuse que les communes du sud de l’agglomération ». L’agent immobilier note encore « un déficit de biens à la location et une forte demande de terrains. Pour leur attribution, il y a une belle transparence mise en place par la mairie, avec des règles précises et bien respectées. »

Brigitte Savera-Guillard, Ouest-France

Betton

Pourquoi venir s’installer à Betton ?

« Le coeur du marché, ce sont les gens qui travaillent au nord de Rennes, sur les zones Atalante, Longchamps, et ça commence avec le début des constructions de Via Silva », remarque Arnaud Legrain, négociateur à l’office notarial de Betton.

Une commune qui attire beaucoup les familles, « grâce à ses nombreuses associations, c’est une commune qui bouge ! » Trains et bus, « pratiques pour les ados », « peu d’embouteillages » le matin pour rejoindre Rennes sont de réels atouts. « Notamment pour les populations arrivant de la région parisienne, habituées aux transports en commun ». Betton-Rennes en TER, c’est 12 minutes…

« Betton est tout près de la campagne et tout près de la ville », sourit Philippe Brossard, pour Blot immobilier. Calme et verdure sont recherchés, « le canal est un gros atout ».

Un marché dynamique

Le marché immobilier bettonnais, bien qu’ayant un volume de transactions « inférieur à ce qu’il a pu être en 2006-2007 », reste dynamique. « On souffre d’un manque de maisons récentes à la location, du coup le montant des loyers n’a pas baissé. À terme, cela déclenche un acte d’achat. » Une situation qui devrait évoluer, « dès cette année arriveront sur le marché des maisons de ville construites dans le cadre des lois Scellier ».

Concernant les ventes de maisons, il y a une contradiction entre l’offre et la demande. « On a une pénurie de biens entre 200 000 et 300 000 €, et une offre importante de maisons entre 300 000 € et 400 000 €, voire plus », poursuit Arnaud Legrain.

Au niveau des appartements, « il y a eu pas mal de constructions de petits collectifs dans les grands quartiers récents, nous avons donc une offre intéressante et ça va continuer ».

Les prix, inférieurs à ceux observés à Cesson-Sévigné ou Saint-Grégoire, sont relativement élevés. « Betton est plus chère que Thorigné-Fouillard, Chevaigné ou La Chapelle-des-Fougeretz, car elle propose davantage de services », note Arnaud Legrain. Chez Blot habitat, on relève des prix « conformes à ceux observés dans les communes de la première couronne rennaise », explique Philippe Brossard. Des prix revenus au niveau de 2007, après une baisse enregistrée en 2009.

« Le marché est soutenu et 70 % des compromis de vente sont signés en quatre mois lorsqu’on est sur le bon prix », poursuit Philippe Brossard. Même pénurie de maisons en location que chez les notaires, « on a eu récemment plus de vingt contacts en un week-end pour une maison de quatre chambres à 850 € ». Pour les appartements en revanche tout va bien, « il y a beaucoup de programmes neufs ».

Extrait de l’article de Brigitte Saverat-Guillard, Ouest-France

Nos biens immobiliers à vendre ou à louer

Donnez votre avis et commentez cet article