Lors de la présentation de la stratégie du gouvernement pour le logement, la poursuite pour 4 ans du dispositif de défiscalisation PINEL a été annoncée mais avec un recentrage sur les zones les plus tendues, rassurant les professionnels de l'immobilier neuf. On vous explique ces changements.

Le ministère du logement et de la cohésion des territoire a confirmé le 20 septembre dernier le prolongement du dispositif d’investissement locatif PINEL et ce pour 4 ans, de 2018 à 2021. Le périmètre d’action sera cependant recentré sur les zones les plus tendues (A, Abis et B1) mais abandonnée en zone B2 et C, zones considérées moins tendues car étant principalement des zones péri-urbaines ou rurales.

Les communes éligibles au zonage Pinel représentent aujourd’hui 8,4% du territoire, ce sont actuellement plus de 6 200 communes qui sont concernées : 650 en zone A, 77 en zone A Bis, 1 547 en zone B1 et 3 900 en zone B2 (la zone C couvrant toute la France, les communes réalisaient une demande d’agréement préfectoral pour y prétendre).

Ainsi, en excluant les zones B2 et C, les zones éligibles ne représenteront plus que 5,4% du territoire tout en restant concentré sur les marchés les plus tendus (forte demande, grandes agglomérations, …).

Pour rappel, le dispositif Pinel avait été mis en place depuis le 1er septembre 2014. Cette mesure fiscale a pour objectif d’inciter les propriétaires à investir dans la construction et l’immobilier neuf. L’objectif était de libérer du foncier ancien et de construire des logements pour le marché locatif dans les zones tendues. Pour cela une déduction fiscale est proposée aux investisseurs allant jusqu’à 63 000 de crédit d’impôts en fonction de la durée d’investissement, la zone et le loyer proposé.

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