Dans la ville préfecture, le marché de la construction note un ralentissement de la promotion immobilière.

Une conséquence directe de la loi Pinel, qui a revu ses critères et qui a supprimé les zones B2, dans lesquelles était classée La Roche-sur-Yon. « Entre 2014 et 2017, la Ville est passée de 270 à 412 logements autorisés », indique Malik Abdallah, adjoint en charge des questions d’urbanisme. « 2017 a été une année exceptionnelle, avec, entre autres, une accélération des dossiers Pinel, qui s’achevaient à la fin de cette année ». Sur ces 412 logements autorisés, 130 concernent des maisons individuelles. On compte aussi 100 logements étudiants et 174 en collectifs.

Baisse de permis autorisés

L’année 2018 aura été beaucoup plus calme en termes d’autorisations. Fin octobre, la ville enregistrait 231 permis autorisés. « Ce sont 2000 logements qui sont actuellement en projet sur La Roche », assure malgré tout l’adjoint. « A venir, nous avons, dans l’hypercentre, le projet Piobetta avec 173 logements prévus. Un permis a été déposé pour une première phase de 73 logements. Toujours dans le pentagone, la troisième tranche du Carré du Théâtre est lancée, à laquelle s’ajoutent des projets rues Ramon, Robert-Caillé… il y a aussi les quartiers de la Brossardière et de la Maronnière qui gagnent en moyenne 30 logements par an. On est à 70 à Maison-Neuve ». A cette liste, on peut ajouter au Sud de La Roche, les 130 logements en cours du promoteur Nexity.

Le Bourg-sous-la-Roche est aussi bien loti avec la construction d’une résidence Duret de 45 logements et des logements sociaux qui seront assurés par Oryon. « Viendra une deuxième phase après 2020, qui prévoit 150 logements derrière la mairie annexe », ajoute l’élu.

Des réserves foncières

Côté réserves foncières, La Roche n’est pas démunie. Sur les 200 hectares à la Maronnière et Brossardière, seuls 20 sont occupés. Elle a aussi les 2 hectares de l’ancien site de Batkor à Saint-André-d’Ornay. Dans le centre, la Ville mise sur l’éco-quartier côté gare, les 5 hectares de l’Areams (qui déménage à Rives de l’Yon, ndlr), chemin de la Pairette, « qui ont un potentiel de 130 logements ». Et les sites des lycées Saint-Louis (rue Brossolette) et Saint-Joseph (rue Victor-Hugo), soit « 5 hectares qui pourront accueillir 3 à 400 logements », une fois le nouveau lycée Saint-François d’Assises achevé.

De quoi permettre de densifier encore plus le coeur de ville qui plafonne à 7 000 habitants. « Nous étions à 5 000 habitants dans le centre-ville en 2013. L’objectif est de tendre à 10 000 », confie Malik Abdallah.

Reste maintenant à remotiver les promoteurs ou autres investisseurs, comme les entreprises, à miser sur la capitale vendéenne, notamment pour construire du locatif, qui manque cruellement dans la ville, et qui permettrait d’accueillir les nouveaux salariés.

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